28 août 2009

Du portrait au corps a corps

Closer/Plus près/Dichterbij
Photographies de Charles Lemaire
Rue de Corsal 59 / 1450 Chastre
Samedi 19 (14-18h) et dimanche 20 (10-18h) septembre 2009
promenade des artistes de Chastre

Laissons le philosophe Roland Barthes à son «mystère de la chambre claire» quand il écrit que «chaque fois que je me fais (que je me laisse) photographier, je suis immanquablement frôlé par une sensation d’inauthenticité, parfois d’imposture». Il souffre sans doute de ce mal que décrit la photographe Imogen Cunningham : «Tant de personnes ont tellement peu d’estime de soi qu’elles ne trouvent jamais aucune reproduction d’elles-mêmes qui leur convienne. Aucun d’entre nous n’est né avec le visage qui lui convient.»(1)

Il n’est bien ici question que de confiance, car le portrait exige de chacun de s’abandonner à la relation photographique.
Du photographe qu’il cesse de se projeter, et de se représenter dans chacune de ses photos, pour enfin, dans le portrait, voir l’autre et le laisser s’exprimer. Fut-ce d’ailleurs pour en sortir quelque chose que ce dernier n’aurait jamais soupçonné.
Du sujet qu’il cesse de se cacher, de se la jouer impassible, d’afficher une « face de poker » ou de simuler la spontanéité, tout autant que d’éviter la pose, le sourire coincé ou l’air inspiré. Cesser avant tout de feindre ignorer la présence du photographe.

Et c’est Robert Capa qui m’a offert une autre clef : «Si tes photos ne te semblent pas bonnes, c’est que tu n’étais pas assez près !» (2) Même si, le reporter de guerre ne parlait évidemment pas de portrait…
Mais qu’à cela ne tienne, c’est au plus près que je suis allé chercher mes sujets, et, faisant sauter la “distance de sécurité” qui sépare rituellement le photographe de son modèle, je leur met mon énorme boitier sous le nez, leur fait entendre le boucan mécanique de la prise de vue, ils me regardent au moins autant que je les regarde.
Comme le dentiste, je leur affirme que cela ne fera pas mal! Et, au moins, contrairement à l’arracheur de dents, je tiens mes promesses!

Et, miracle, au bout d’un instant, le modèle se détend, quand il n’éclate pas de rire!
Il ne se voit pas, ne s’imagine plus, se représente si peu, tant mon point de vue lui est étrange. Celui d’un voisin de table, de bus ou d’ascenseur ; ou celui peut-être d’un compagnon de lit. Vois-je son oreille, son col, le bout de son nez ? Un œil ou les deux?
L’intimité est telle qu’il n’est plus temps de se cacher ou d’esquiver…
Seulement celui d’accepter, totalement, le corps à corps avec le photographe, ou de le refuser.

Je ne touche pas… Même pas pour remettre en place une mèche rebelle.

Mais mon appareil vole de ci de là, cueillant des images et des impressions comme le ferait des odeurs la truffe d’un chien ou le museau d’un chat sur un humain acceuillant.


Charles LEMAIRE
Juillet 2009
«Closer / Plus près / Dichterbij» - Chastre, Septembre 2009

(1) So many people dislike themselves so thoroughly that they never see any reproduction of themselves that suits. None of us is born with the right face. It’s a tough job being a portrait photographer. - Imogen Cunningham (Source www.photoquotes.com)
(2) If your pictures aren't good enough, you're not close enough. – Robert Capa

27 août 2009

Expo: Bernard Tullen / Images - Mirages

Expo: Bernard Tullen / Images - Mirages
5/8/2009 - 11/10/2009
Galerie Triangle Bleu / 5, Cour de l'Abbaye / 4970 Stavelot

Bernard Tullen est né en 1960 à Genève, Suisse, où il vit et travaille. Il a la double nationalité suisse et belge.
Avec une fidélité distanciée, le travail pictural de Bernard Tullen s’inspire des images de la presse, celles que nous partageons, qui nous sont communes et forment nos représentations du monde.
Le geste de peindre met en évidence la construction de l’image qui se forme peu à peu tout en recherchant le point fragile où elle se situe, à la limite de la lisibilité.
Comme le souligne Ileana Parvu, sa «réflexion sur les modalités du surgissement de l’image, la toile qui fait partie d’un ensemble de six tableaux de même format (200 x 150 cm.), le met bien en évidence : les pavots ne sont que l’ombre d’eux-mêmes.(...) Pour émerger et se dresser sur leur tige rectiligne, les pavots quittent le magma de la partie intérieure du tableau où figuration et abstraction se trouvent confondues. Un effet de profondeur finit par se dégager de la succession rythmée des capsules – même s’il est sans cesse mis en question par le bas de la toile qui ramène au plan l’ensemble de la composition.(…) En travaillant à rendre [ces images de presse] indistinctes, il les délivre du flux continu où elles passaient inaperçues et attire notre attention sur elles.»
Des photographies et des dessins à l’encre de Chine participent pour la première fois en galerie à cette perturbation du processus du voir.
Bernard Tullen aime à répéter que derrière toute représentation, il y a une intention. Une image n’en est jamais dépourvue.

Chastre / s'y retrouver pour s'y promener

Rendez-vous donc les 18, 19 et 20 septembre pour la 11ème promenade des artistes...

26 août 2009

19/9: Nathalie Annoye / Entre terre et mer


Dans le cadre de la 11ème promenade des artistes de Chastre
Les samedi 19 (de 14 à 18h) et dimanche 20 (de 10 à 18h) septembre 2009

Nathalie Annoye
Entre terre et mer, exposition dédiée aux oiseaux des polders jusqu'au bord de mer
Chez M. et Mme Macina-Van Noppen, route Provinciale 86, 1450 Blanmont

Nathalie Annoye est née en 1963, dans le Nord de la France, plus exactement dans le bocage de l’Avesnois.
Elle aime la nature et l’image depuis toujours, les animaux petits ou grands, et plus encore les oiseaux qu’elle commence à observer et étudier vers l’âge de 15 ans.
Nouvellement installée en Belgique en 2002, elle rejoint l’association belge d’étude et de protection Aves-Natagora pour affiner ses connaissances ornithologiques et naturalistes tout en réalisant ses premières images. La photo et l'observation deviennent pour elle indissociables.
Elle participe à divers concours photo et obtient le prix digiscopie en 2004 et 2005 au festival nature de Namur.
Une technique qu'elle abandonne ensuite pour s'équiper d'un reflex numérique et d'un téléobjectif.
Elle aime tous les milieux, la forêt, les rivières, le bocage, les plaines, mais surtout les polders, le bord de mer, qu’elle affectionne particulièrement et parcourt en toute saison.
La plupart de ses photos sont réalisées en Belgique et aux Pays Bas, un paradis pour les oiseaux, qu’ils soient sédentaires ou de passage.
Autant de moments uniques, émouvants, et privilégiés que la nature lui offre, en toute discrétion et humilité.
Son but est de sensibiliser le grand public, partager ses expériences à travers ses expositions, montrer que la nature est à nos portes, qu'il faut la préserver, et que l’on peut voir de belles choses sans forcément aller très loin.

25 août 2009

Chastre: bienvenue


Bienvenue à toutes et à tous à la 11e promenade des artistes de Chastre, les 18, 19 et 20 septembre prochains.
Les artistes, les hôtes et les organisateurs de la Promenade se feront un plaisir de vous y accueillir.

24 août 2009

Expo: Paul Blanca / Portraits

Expo: Paul Blanca / Portraits / Kristal Box- femmes friandises...
Galerie Van Duyse / WOLSTRAAT 17 / 2000 ANTWERPEN
du 8 août au 5 septembre 2009

Serie Kristal Box. Des photos, surtout en noir et blanc, où des éléments de corps féminins sont recouvert de chocolat, glaçage ou sucre en poudre.

23 août 2009

Expo: Nele van Canneyt / Worlds inside, outside

Expo: Nele van Canneyt / Worlds inside, outside
10/7/2009 - 27/8/2009
Galery In-Between, Paardenmarkt 90-92, Anvers

La photographe Nele Van Canneyt dessine différents portraits de personnes dans son entourage, ils transpirent d'une fascination pour la relation complexe entre le monde intérieur et la réalité extérieure.

22 août 2009

Chastre / Jean-Marie Vandeloise / Etat de Grace

"Etat de Grâce" / Jean-Marie Vandeloise / Photographies
J'exposerai une nouvelle série d'images à l'occasion de la 11ème Promenade des Artistes de Chastre le 18 et 19 septembre
En compagnie de Karen et Alix Montuir (peinture et sculpture)
Chez Mr et Mme Ladrière / 8 rue d'Hevillers / 1450 Villeroux

A voir: 7 autres photographes dans la commune


Contact: Jean-Marie Vandeloise / info@achromatic.be / photosnoiretblanc.blogspot.com / Tel +32.476.97.19.89


20 août 2009

Vu: Jean-Louis ELZEARD / Reconnaissance de la rivière

Expo: Jean-Louis ELZEARD
Du 06 mai au 31 août 2009
«Reconnaissance de la rivière»
Asinerie
Chaumont sur Loire
Déjà mentionnée ICI

Une série de formats carrés, juxtaposés, forment le paysage d'un bout de rivière. Beaucoup de noirs et de gris. Un peu de vert. Quelques brumes qui se devinent...
On est au milieu du paysage.
Pas du tout dans l'art de l'illusion (les perspectives sont faussées, les raccords affirmés par les encadrements...) mais dans celui de la sensation et de la présence...
Posée à hauteur des yeux, une photo tirée à dimension adéquate a ce pouvoir étrange d'aspirer le spectateur à l'intérieur d'elle-même.
C'est ce qui se passe ici.
Un instant, on est dans la montagne.
Et à nos pieds s'écoule un ruisseau.

19 août 2009

Visages d'Ethiopie a Chastre

Dans le cadre de la 11ème promenade des artistes de Chastre
Les samedi 19 (de 14 à 18h) et dimanche 20 (de 10 à 18h) septembre 2009

Henry Brousmiche
Photographies / Visages d'Ethiopie
2 rue Ledocte à Chastre


Une invitation au voyage...
Une exposition de photographies de Henry Brousmiche

“J’adore l’Ethiopie. J’ai toujours envie d’y retourner. Je voudrais faire découvrir les paysages grandioses de ce pays, ses multiples ethnies, parfois étranges, la nature d’une richesse incroyable.”

Voici résumée l’attirance d’Henry Brousmiche pour ce pays méconnu du grand public et des naturalistes.
Photographe animalier depuis plus de dix ans et ornithologue amateur depuis plus de trente-cinq, Henry montre les visages de l’Ethiopie de conférences en expositions. Ce pays, accueillant et encore préservé du tourisme de masse, comblera le voyageur en quête d’espaces et de rencontres originales. Et si la présente exposition vous décidait à y aller ?

Vu: Luzia SIMONS

Expo: Luzia SIMONS
Du 02 avril au 16 octobre 2009
La Grange aux Abeilles
Domaine de Chaumont sur Loire
Déjà mentionnée ICI

Celui qui voudrait se convaincre de la vacuité du débat entre analogiques et numériques (qui n'a sans doute pas compris encore ce qu'avait déjà perçu Moholy Nagy dans les années 20) pourra utilement voir le travail de Luzia Simons.
Des photographies. Superbes. Gigantesques.
Eclatantes de noir et de couleurs...
Et pas d'appareil photographique. Tout juste un scanner... un ordinateur et pas mal de manipulations.
L'illusion est totale...
Et l'appareil photographique enterré pour celui qui croyait pouvoir encore s'y rattacher comme à une valeur sûre!
Luzia Simons confirme à tous ceux pour qui l'image est la seule référence que: peu importe l'outil!
Les autres, ceux qui croyent que l'art vient se loger dans tous les recoins de la pratique, même les plus inattendus, n'auront eux, aucune peine, à se laisser embarquer dans ces visions de fleurs gigantesques.

18 août 2009

Vu: Jacqueline Salmon et Robert F. Hammerstiel

Expo: Jacqueline Salmon et Robert F. Hammerstiel / La racine des legumes
Déjà mentionnée ICI

Du 02 avril au 16 octobre 2009
«La racine des légumes»
Nouvelles Galerie des Ecuries
Chaumont sur Loire

On croirait qu'il s'agit de la photographie au degré zéro. Des légumes. Tout juste des légumes. Des portraits de légumes pourrait-on dire.
Mais faits à la chambre technique...
Et impliquant deux artistes, plus un tas d'autres personnes, dont, évidemment, des jardiniers, dans un projet de longue haleine...
Et au bout du compte, l'impression souvent de pouvoir prendre en main une carotte, un chou... De voir dans ces potirons et autres légumes autre chose que de simples végétaux...
A remarquer aussi, le fait que les auteurs ont évité la tendance actuelle à produire les maxi-formats qu'aurait autorisé la technique... Les tailles varient, sans véritable logique... mais toujours, cette étonnante impression de réalité.
On en mangerait!

Expo: Floriane de Lassee et Ambroise Tezenas

Expo: FLORIANE DE LASSEE & AMBROISE TEZENAS
A la Young Gallery
Exposition du 18 septembre au 24 octobre 2009

Deux jeunes talents de la photographie française nous présentent leur vision de nuit
La Young Gallery expose les photographies de deux artistes, Floriane de Lassée et Ambroise Tézenas.
Ils ont tous les deux parcouru les grandes cités du monde et nous présentent chacun leur vision de la vie nocturne au travers de ce travail personnel et conceptuel : « Night Visions ».
Cette exposition en face à face est composée de 24 tirages couleurs de grands formats d’une forte intensité.

17 août 2009

Expo: Daniel Fouss / Mission photographique

Expo: Daniel Fouss / Mission Photographique
Bureau des anciennes forges de Montauban-Buzenol (Etalle)
Du 5 juillet au 4 octobre 2009
Du 2 au 30 août: accessible du mardi au dimanche de 14h30 à 18h00
Du printemps 2008 à celui de 2009, Daniel Fouss arpente le site de Montauban de toute part, observe, découvre, écoute, rencontre. Des photographies en témoignent, comparables à des notes prises dans l’éphémère intemporel. Le fruit de ce travail de longue haleine sera présenté de juillet à début octobre au rez-de-chaussée du bureau des anciennes forges.
Conjointement, chaque mois à l'étage, des expositions vibreront en résonance avec l'environnement propre à Montauban et le propos développé dans la mission photographique: "Un autre regard..." (du 5 au 26 juillet), Guy Vandeloise et Guy Jungblut/ François de Coninck (du 2 au 30 août), Michèle Laveaux et Sylviane Dufour (du 6 septembre au 4 octobre)

Daniel Fouss, né à Aubange en 1963, travaille comme auteur photographe indépendant depuis une vingtaine d’années. De 1993 à 2003, il glane ses images au gré de longues marches et de rencontres au quotidien. Depuis, sa démarche plus structurée s’oriente essentiellement autour d’une réflexion sur la notion de paysage mais aussi de lieu comme aire de cheminement, et de la relation que l’homme entretient avec celui-ci .
Plusieurs travaux traitent de cette approche: Roche (2003-2004) se concentre sur l’équilibre terre – ciel alors que Le Blanc Nez (2003-2005) met l’accent sur le face à face de l’homme avec une nature grandiose. Bouillon, source de vies (2006-2007) s’attache à scruter de l’intérieur une petite ville touristique enclavée dans la forêt et en bordure de Semois. Tous ces projets sont réalisés au rythme du temps qui passe, ce qui permet à l’infime de se révéler dans la lumière des saisons et ainsi atteindre la quintessence du propos.
La mission photographique consacrée à Montauban (2008-2009) s’inscrit parfaitement dans cette voie tout en explorant de nouvelles perspectives. L’histoire au fil des siècles a marqué durablement le lieu à plusieurs reprises – vestiges gallo-romains, anciennes forges du 19ème, le musée lapidaire (1960), avec aujourd’hui des expositions temporaires d’art contemporain intégrées et dans un futur proche l’installation à demeure du nouvel espace du CACLB. La co-habitation de ces différentes installations (ou ce qui l’en reste) en un même écrin naturel d’exception justifie à elle seule l’intérêt. S’ajoute à cela le désir de contribuer modestement à la poursuite du travail de valorisation amorcé et défendu par E.P. Fouss, homonyme et légendaire homme de Gaume engagé sa vie durant dans cette même volonté de partage.

Vu: Nils Udo

Expo: NILS-UDO
Du 02 avril au 31 août 2009 / Exposition de 25 photographies / Galeries du Château
Chaumont sur Loire

Déjà mentionnée ICI

L'art de l'installation a ceci de paradoxal que même sa rencontre sur le terrain n'a souvent pas la même qualité que les photographies qui veulent en rendre compte. Et les spectateurs de "L'Arbre aux Couteaux", de François MECHAIN, déclaraient parfois leur déception de ne pas le trouver plus rouge... comme d'autre regretteront de ne pas trouver telle installation, plus ceci, ou plus cela,... comme le laissait croire la photographie.
Mais ici, l'exposition de Nils Udo a une autre ambition qui est celle de présenter un panorama de l'oeuvre de l'artiste, et de nous faire voyager de l'Egypte à la Namibie en passant par l'Allemagne et les Etats-Unis et de nous y présenter, in situ, des oeuvres sans doute depuis longtemps disparues.
Et, l'oeuvre disparue, la photographie est l'installation. La photographie est l'oeuvre d'art elle même. Ou du moins ce qu'il en reste.
Et les visiteurs du chateau de Chaumont, confrontés à ces paysages étranges, semblaient plus intéressés que choqués. Et s'il y avait des siècles entre l'expression architecturale du lieu et les oeuvres qui y étaient exposées, le sourire était constant sur les visages... L'art moderne est donc bien compatible avec l'histoire de France!

Expo: Guillaume VIAUD

Expo: Guillaume VIAUD
Du 02 septembre au 31 décembre 2009
Asinerie
Chaumont sur Loire

Le Domaine de Chaumont-sur-Loire présentera des photographies du jeune Guillaume Viaud, ainsi que l’invention, qui est sienne, d’un étonnant sac à dos recouvert de miroirs et reflétant l’environnement de celui qui le porte. Guillaume Viaud a utilisé ce dispositif dans différentes situations, jouant avec les effets qu’il produit sur le paysage et sur les jardins qu’il réfracte de manière insolite.

16 août 2009

Vu: François Kollar et Rene-Jacques

«Des clics sur la France d’hier» : Exposition photographique sur autoroute...
Aire de repos de Gourville (Eure-et-Loir) sur l’autoroute A11
Du 2 juin au 6 septembre.

Pour célébrer son cinquantième anniversaire, le ministère de la Culture et de la Communication s'installe sur la route de vos vacances!
L’exposition « Des clics sur la France d’hier » bénéficie du mécénat exclusif de Cofiroute. Durant tout l’été, elle présente des photographies grand format en plein air sélectionnées dans les fonds photographiques de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine par Françoise Denoyelle, professeur des universités à l' Ecole nationale supérieure Louis-Lumière. Cette exposition, présentée sur l'aire de repos de Gourville (Eure-et-Loir) sur l’autoroute A11, est composée de 32 tableaux photographiques de François Kollar et de René-Jacques qui évoquent non sans nostalgie quelques aspects d’une France passée…


Les autoroutes françaises, comme tous les lieux d'ailleurs, sont susceptibles de vous réserver de bonnes surprises. C'est ainsi que, sur la route de bien trop courtes vacances, je suis tombé sur cette exposition.
Pleine de nostalgies d'abord, avec ces photos des années 30 à 50. D'une époque, et de contrées, que je n'aurai jamais connues...
D'une rare qualité esthétique aussi qui fait qu'on se prend à les contourner, une à une, à regarder ces vues d'un temps passé, non pas pour ce qu'elles représentent mais uniquement parfois pour la qualité du regard!
Oser surtout tenter d'accrocher le regard du touriste moyen avec des photos en noir et blanc - de dimensions respectables il est vrai - est un pari intéressant!

Expo: Rodney GRAHAM

Expo: Rodney GRAHAM
Du 05 septembre au 31 décembre 2009
Galerie du Château
Chaumont sur Loire

Après avoir produit une exposition commune avec Harun Farocki au Musée du Jeu de Paume au printemps 2009, Rodney Graham présentera au Domaine de Chaumont-sur-Loire, une série de photographies d’arbres inversés, comme suspendus dans le paysage, en lien avec son interrogation sur les dispositifs de perception de l’art. Symbole et image universels, l’arbre figure ici l’idée de nature et d’une nécessaire prise de conscience écologique. L’image inversée est aussi l’image première de la photographie et vient rappeler le principe de la chambre noire, de la camera obscura.
Depuis le milieu des années 1970, Rodney Graham réexamine certains fondements de la culture occidentale.
Son oeuvre est intelligemment paradoxale, reposant sur un étrange amalgame de rigueur et de mélancolie, d’humour et d’érudition, de cohérence et d’éclectisme.
Répétition, citation, mise en abîme sont les stratégies qu’il utilise tant au plan formel que psychologique et philosophique. Ces stratégies d’appropriation et d’altération concourent à l’élaboration d’une oeuvre profondément originale et personnelle.

15 août 2009

Expo: Jacqueline SALMON / La racine des legumes

Expo: Jacqueline SALMON / La racine des légumes
Du 02 avril au 16 octobre 2009
« La racine des légumes »
Nouvelles Galerie des Ecuries
Chaumont sur Loire

Telles des natures mortes, les photographies de Jacqueline Salmon exaltent les beautés insoupçonnées de légumes rares ou quotidiens, à la grâce parfois étonnamment digne de fresques anciennes.
Le titre de cette exposition est inspiré du recueil de pensées « Propos sur la racine des légumes » de Hong Zicheng, philosophe de la dynastie Ming. La série La racine des légumes, réalisée de 1998 à 2000, est signée de Jacqueline Salmon et Robert F. Hammerstiel.
« J’avais demandé à Robert d’être mon assistant dans ce travail qu’il fallait faire à la Chambre 4 x 5 inches, et que je ne pouvais pas réaliser seule, et il avait accepté. Très vite il a fallu être deux pour réfléchir, deux pour prendre des décisions, indéniablement ce que l’on faisait ensemble ne ressemblait pas exactement à ce que j’aurai fait toute seule et j’ai décidé de signer avec lui. Les légumes sont cultivés par Gilles Béréziat à la Ferme des Bioux à Buellas près de Bourg en Bresse. Ses légumes m’avaient époustouflée un jour sur un marché de l’Ain, alors que j’avais commencé le travail au potager du roi à Versailles où ils étaient décevants. En déplaçant géographiquement mon sujet j’ai perdu son financement ! Et ni le livre ni l’exposition n’ont jamais existé. Ce travail a duré plus de deux années car il nous manquait des espèces, et une amitié s’était installée avec le maraîcher et sa famille. Nous décidions parfois ensemble des variétés manquantes. Il nous avertissait lorsque les poireaux, les choux, les aubergines arrivaient à maturité. Il fallait alors arriver à Buellas parcourir les champs, choisir les légumes, les déterrer, les transporter dans un studio improvisé sous le hangar à l’abri du soleil direct qui les aurait fanés en quelques minutes. Robert aurait voulu un éclairage artificiel pour éviter les teintes de la lumière du jour, bleue le matin, orangées le soir. Mais avec la chaleur des éclairages la plante prenait instantanément un air souffrant. Il a fallu se résoudre à ne pas maîtriser la coloration du sol de béton qui servait de fond. Robert avait construit un échafaudage de caisses de pommes de terre sur lequel il grimpait, la chambre était ainsi suspendue au-dessus du sol soigneusement balayé sur lequel je disposais la plante. Il fallait alors lui redonner du volume avec tout un jeu de petites épingles, boules, cubes, branchettes, puis nettoyer les racines avec un pinceau, retirer toute la terre à sec , pour que les radicelles ne se collent pas les unes aux autres et qu’aucune goutte d’eau ne vienne tâcher le sol ». Jacqueline Salmon.

14 août 2009

Expo: Jean-Louis ELZEARD / Reconnaissance de la riviere

Expo: Jean-Louis ELZEARD
Du 06 mai au 31 août 2009
« Reconnaissance de la rivière »
Asinerie
Chaumont sur Loire

Panorama photographique de 7,30m représentant une rivière située au Pont des Deux Eaux dans la Drôme.

Vu: Jouko Lehtola, Thomas Chable et les autres

Dans le cadre de la 4e édition de la BIENNALE DE PHOTOGRAPHIE DANS LE CONDROZ

Et puis trop de bémols pour des auteurs qui n'ont pas réussi à percer ma carapace de vieux, insensible peut-être à une adolescence trop éloignée déjà.

L'esthétique de Jouko Lehtola m'a fortement fait penser à celle de Martin Parr; mais aucune de ses images n'a réussi à capter mon attention.

Frank Rothe (de la série Running through the wind), Michelle Sank, Clara Gutsche, Thomas Chable et Chantal Vey... dont je n'ai absolument rien à dire.

Kyna Gourley enfin, qui arrive peut-être un peu trop tard dans le parcours pour être apprécié à sa juste valeur. La présentation (les photos posées à plat sur le mur de cloture de l'église) est elle aussi sujette à discussion. Posées à même le sol, elles aurait peut-être forcé le spectateur à un autre regard. La biennale précédente n'avait pourtant pas été avare d'accrochages originaux (que ce soient des pupitres dans un bois ou des photos posées sur l'eau d'un bassin).

13 août 2009

Vu: Isabelle Pateer / Unsettled

Dans le cadre de la 4e édition de la BIENNALE DE PHOTOGRAPHIE DANS LE CONDROZ

Isabelle Pateer présent des images de sa série Unsettled sur le village de Doel, à l'ombre de sa centrale nucléaire, et évacué pour laisser place à l'extension du port d'Anvers.
Ce qui frappe d'abord, c'est l'ignorance dans laquelle la Belgique est du sort de ce village... et le désespoir qui sue des gens, des paysages et des choses... Quelque chose qui fait penser aux reportages dans la zone interdite de Tchernobyl.
Une exposition à nouveau magnifiquement servie par le lieu: la chapelle de la Ferme de Goesnes.

Expo: NILS-UDO

Expo: NILS-UDO
Du 02 avril au 31 décembre 2009 / "Gulliver's forest" / Parc du Château
Du 02 avril au 31 août 2009 / Exposition de 25 photographies / Galeries du Château
Chaumont sur Loire

Artiste majeur de notre temps, NILS-UDO a introduit la nature au centre de la scène artistique. Il présente une installation inédite dans le Parc du Château de Chaumont-sur-Loire. Cette œuvre, "Gulliver's Forest" joue sur l'infiniment grand et l'infiniment petit. Au pied d'un cèdre du parc, de tout petits arbustes sont plantés par l'artiste. Une grande quantité de terre et de végétaux est ajoutée et remodelée pour permettre au visiteur une promenade insolite : celle à la fois d'un géant parmi les arbustes et d'un nain au pied du cèdre. Sous forme d'interrogation poétique, « Gulliver's Forest » interpelle le visiteur sur les splendeurs mais aussi les menaces pesant sur notre environnement naturel.
Parallèlement à son travail dans le Parc, NILS-UDO expose une série de ses photographies dans le Château du 02 avril au 31 août 2009.
Etablissant avec la nature « un dialogue spirituel et esthétique », NILS-UDO garde, par la photographie, la trace de ses installations éphémères, de ses sculptures vivantes. Thaumaturge subtil, jouant avec les éléments, les feuilles et les fleurs, les reflets et les ombres, il donne à voir une nature repensée, délicatement recomposée avec pour objectif affirmé d'atteindre « ce qui est potentiellement possible, latent dans cette Nature » et de « réaliser littéralement ce qui n'a jamais existé, mais a toujours été présent, l'utopie devenue réalité ».

12 août 2009

Expo: Luzia SIMONS

Expo: Luzia SIMONS
Du 02 avril au 16 octobre 2009
La Grange aux Abeilles

Luzia Simons propose elle aussi un voyage dans la couleur à travers une série de scannogrammes grand format de tulipes dépixélisées et repixélisées. Il ne s’agit pas de scanner des reproductions de tulipes, mais bel et bien de scanner les fleurs elles-mêmes.
Les motifs sont fragmentés, ultra précis dans le détail et agrandis jusqu’à l’inconcevable.
L’appareil photo est à l’image de l’oeil humain. Sa construction obéit aux lois naturelles de l’optique avec ses mécanismes physiques : lentille convexe, rayons lumineux focalisés, accommodation à la distance de l’objet. Il est doté d’un point de vue individuel équipé d’une surface de réception sensible à la lumière qui crée une image virtuelle de la réalité. La dimension manquante de la profondeur est compensée par le théorème de la perspective.
Le scanner, contrairement à l’appareil photo, n’a pas de point de vue. L’ancien poste d’observation, jadis stable, s’est mis en mouvement et transformé en manière de voir. Le scanner ne comporte ni lentille ni point focal, ne connaît ni perspective ni ligne de fuite. A la manière d’un aveugle, il appréhende la réalité par tâtonnements, stockant côte à côte avec la plus haute précision et la plus grande régularité les pixels de l’image. Tout ce qui se trouve au premier plan est pour lui clair et net, tandis que la profondeur de champ se dissout dans une obscurité floue. C’est comme si le scanner était la technique appropriée à une mondialisation pleinement en marche.
Ce n’est pas par hasard que Luzia Simons scanne des tulipes. La tulipe et son bulbe, jadis aussi précieux que l’or, originaires non de Hollande mais d’Iran et de Turquie où ils symbolisent encore aujourd’hui la vie d’un individu aimé, revêtent pour Luzia Simons un intérêt artistique particulier. La confusion culturelle et la perte d’identité mais aussi, en contrepartie, l’enrichissement à travers l’échange, sont les sujets que l’artiste thématise depuis longtemps, dans des oeuvres telles que « Transit », « Face Migration », « Luftwurzeln » (Racines aériennes).
La référence baroque à la beauté et à la fugacité des choses est avant tout ironique. En revanche, ces tulipes se mettent résolument en scène et deviennent les acteurs d’un grand drame chromatique. Pourtant, il ne s’agit pas d’individus. L’artificialité de la surface scannée, cette image parfaitement plane, d’une précision micrographique, réfléchit la frontière entre image et réalité à la manière d’un épiderme sensible.

Vu: Martine Dricot

Dans le cadre de la 4e édition de la BIENNALE DE PHOTOGRAPHIE DANS LE CONDROZ

Dans un superbe colombier, réputé si mal éclairé que les photos n'y seraient pas visibles... Mais le problème avait été corrigé quand nous somme passés.
Martine Dricot tisse une ambiance avec sa série de photos... mais elle sait aussi nous frapper avec quelques images particulièrement fortes de personnages capturés sous des angles et dans des espaces les plus bizarres, et surtout avec un éclairage qui fait basculer ces images dans le fantastique: un garçon sous un Velux... une fille dans une salle de spectacle ou de cinéma...

Dans l'ancien colombier dans le parc du chateau de Roiseux à Vierset-Barse.

11 août 2009

Expo: Deidi VON SCHAEWEN / Arbres sacres

Expo: Deidi VON SCHAEWEN / Arbres sacres
Du 02 avril au 16 octobre 2009
Parc du Château et «Grange aux Abeilles»
Chaumont sur Loire

Deidi von Schaewen est invitée à présenter à Chaumont-sur-Loire une série de photographies grand format consacrée aux arbres sacrés de l’Inde. Elles seront exposées à même l’écorce des arbres du Parc.
Dans la Grange aux Abeilles, sera diffusé également un film de l’artiste sur deux écrans translucides, un film synchronisé, exaltant les couleurs, par le lent et fascinant mouvement de substances végétales, glissant sur le visage d’une divinité jaïne lors d’une cérémonie religieuse indienne traditionnelle.

Vu: Lara Gasparotto

Dans le cadre de la 4e édition de la BIENNALE DE PHOTOGRAPHIE DANS LE CONDROZ

Exposition de Lara Gasparotto qui offre un contrepied violent, et en couleur, au désespoir sans issue d'Elke Boon. Ses adolescents ne semblent pas embarassé de leur corps qu'ils n'hésitent pas à exhiber, et ont en eux sinon un véritable dynamisme, en tout cas assez de violence pour voir venir demain.
Et même si je n'adhère pas particulièrement à l'esthétique de ces images, j'en ai apprécié l'esprit..
Mon coup de coeur...

Dans l'ancienne cure qui jouxte le centre culturel de Grand Marchin (début du parcours)

10 août 2009

Vu: Elsa Rapposelli / gommes bichromatees

Expo: Elsa Rapposelli / Peintures et photographies
Du 1er au 31 août 2009 (Lundi-Samedi 9h-18h / Dimanche 9h-17h)
Maison du Tourisme / Place Albert 1er / Malmedy

Elsa Rapposelli expose ses peintures, mais aussi quelques gommes bichromatées tirées de photos du Mont St Michel.
On s'amusera de constater ainsi la continuité entre peinture et photographie que ce soit dans la seule utilisation du noir et blanc pour les deux, des contrastes et impressions vaporeuses parfois communs, parfois totalement opposés, et surtout cette présence de la trace d'un geste manuel que donne à la photographie cette technique archaique.

Vu: Florent Freyens

Dans le cadre de la 4e édition de la BIENNALE DE PHOTOGRAPHIE DANS LE CONDROZ

Une série particulièrement simple sur la fuite de la ville... De 0km (Le béton) à 6km (Seul) en passant par Partir et d'autres commentaires sur l'oppression de la ville. Un remarquable mini-récit.

Dans l'ancienne cure qui jouxte le centre culturel de Grand Marchin (début du parcours)

09 août 2009

Vu: Elke Boon / Souvenirs de la maison des vivants

Dans le cadre de la 4e édition de la BIENNALE DE PHOTOGRAPHIE DANS LE CONDROZ

Elke Boon avec ses grands noir et blancs de jeunes filles dans des ambiances un peu glauques de la série "Souvenirs de la maison des vivants" crée un univers fascinant mais désespéré.
Ses photos juxtaposées ne laissent aucun répit au regard.
C'est un de mes coups de coeur.

Dans la grande salle d'expo du Centre culturel de Grand Marchin (début du parcours).

Expo: Philippe Mailleux / Ravissements

Expo: Philippe Mailleux / Ravissements
9 septembre au 24 octobre
17 photos réunies autour du thème 'Ravissement(s)'
Atelier 210 / 210 chaussée Saint-Pierre / 1040 Etterbeek

Musicien de vocation, j‘étais à la recherche d’un moyen d’expression plus indépendant, qui n’était pas lié à une contrainte de temps, d’espace ou de personnes. Je me suis orienté naturellement vers la photo en débutant par la lomographie. Cette approche ludique et expérimentale m’a permis de me rendre compte que la photographie correspondait à mes attentes, me permettait de découvrir seul des sensations et impressions non encore rencontrées tout en donnant jour à des représentations sortant du classique cadre académique. Plaisir solitaire au début, j’ai rapidement eu envie de partager ces secondes de ressenti, de perception et de capture par le biais de cette image emprisonnée à jamais. Essayer de rendre dans un cliché mes émotions, essayer de rappeler que nous ne sommes qu’une infime partie d’un tout, que nous sommes unis à chaque composant de la nature et des êtres qui nous entourent par des liens existentiels. Je suis en effet porté par l’animisme, vision que j’essaie de rendre dans certains de mes clichés. UN REGARD, UNE SECONDE / ESSAYER DE LIVRER SANS FARD / MA VISION DU MONDE

A noter aussi qu'une de ses photos est visible dans le cadre de la 4e édition de la BIENNALE DE PHOTOGRAPHIE DANS LE CONDROZ au "Bistro" sur la place de Grand Marchin (début du parcours).

08 août 2009

Vu: Biennale de photographie en Condroz

Dans le cadre de la 4e édition de la BIENNALE DE PHOTOGRAPHIE DANS LE CONDROZ.

Le thème de cette année "Sweet sixteen" sur l'adolescence, m'a bien moins captivé que celui de l'édition précédente, sur le bonheur. Trop d'images suent d'un présent atone... d'une existence qui nous passionne d'autant moins qu'elle ne semble pas passionner ceux qui la vivent...

Il n'empêche que la biennale offre au minimum:
1) la découverte de lieux d'exception
2) une promenade (motorisée ou non) de 30km dans des paysages magnifiques
3) une mobilisation de bénévoles, et en particulier cette année d'adolescents, impliqués dans le projet ou sensibilisés par le thème
Ne fut-ce que pour ce programme minimum, le déplacement en vaut la peine... surtout que les expos sont gratuites!

Deux mentions spéciales... hors catégorie, avant de développer, les jours suivants, mes coups de coeur...
1) La fantastique Gare de Barse (deuxième étape du parcours) et l'accueil qu'on y reçoit. S'il n'y a pas trop de monde, demandez à voir les ateliers d'artistes qui s'y logent... et le capharnaum qui en encombre tous les recoins... Et si c'est le temps de la pause, pourquoi ne pas y manger un bout... Une table vous attend dans le jardin!
2) Le court métrage "Avec ou sans sel" réalisé par des jeunes d'une série d'organisations de retour d'un voyage à Auschwitz. Presque un film calembour, au rythme soutenu, utilisant remarquablement le comique de répétition... La partie consacrée à la Shoah est elle très faible... mais ce bout de film vous déridera sans aucun doute.

Expo: Deux generations des photos Jiru

Expo: Deux générations des photos Jírů
Du 8 juillet au 10 septembre 2009
Galerie du Centre tchèque / 60 rue du Trône / 1050 Bruxelles

Quand en 1968, Jiří a fuit en Belgique devant les troupes soviétiques, Václav, son oncle et professeur en même temps, a décidé de rester à Prague. Il a voulu continuer son travail de photographe et éditeur de la revue quadrilingue «les Photos», qu’il a fondé en 1957. Il ne savait pas alors, qu’il allait être éjecté de sa rédaction, après le rejet d'un consentement écrit à la soi-disant "aide fraternelle" des troupes du Pacte de Varsovie en 1968. Chaque poste important dans les médias a fait l'objet du consentement écrit de l'invasion...

03 août 2009

Femmes du monde arabe: un regard alternatif

Concours photo 'Femmes du monde arabe, ici ou là-bas...un regard alternatif'

Fondée en 2006, l'Arab Women's Solidarity Association-Belgium est une association laïque, mixte et indépendante qui milite pour la promotion des droits des femmes originaires du monde arabe.
Cette année, nous organisons un concours photo autour du thème "Femmes du monde arabe, ici ou là-bas.un regard alternatif" qui vise à casser les stéréotypes sur les femmes arabes et à illustrer la richesse de leur diversité situationnelle, culturelle et religieuse.
(date limite des envois: le vendredi 25 septembre 2009).
Au-delà des prix à gagner, les photos sélectionnés seront exposées, dans le cadre de la Quinzaine des Femmes, du 13 novembre au 11 décembre au Centre culturel arabe à Bruxelles.
Pour recevoir le bulletin d'inscription et le règlement du concours (obligatoires), veuillez adresser un mail à awsabe@gmail.com ou appeler au 02/229 38 10.

01 août 2009

Vu: Stefaan Vanfleteren / Belgicum

Belgicum, photographies de Stephan Vanfleteren
Au Botanique du 04.06.09 au 09.08.09
De 12h à 20h tous les jours sauf lundi et mardi

Impressionnant...
Je me rends d'ailleurs compte que ce lieu (la salle d'exposition du Botanique) a une certaine magie et se prête parfaitement à l'exposition de photographies. Les deux niveaux, eux-même subdivisés en sous espaces, permettent des combinaisons presque infinies.

Mais au sujet de Belgicum...
Du noir et blanc uniquement; beaucoup en très grand format (1x1m).
Au rez de chaussée, il y a d'abord des portraits. Des gueules faudrait-il plutôt dire. D'une présence incroyable. La beauté des gens laids. Des vieux. Des exclus. Il ne leur faut même pas le sourire. Vanfleteren les rend beaux. Et au lieu d'esthétiser leur misère leur rend une certaine dignité comme en déclarant simplement que "c'est ça la Belgique!"
Le reste? Plein de bonnes choses... mais j'avais déjà saturé...
J'en reste à ces portraits...
Impressionnant je disais plus haut!

A ne pas manquer non plus, dans les jardins du Botanique, les travaux de 25 photographes et leur représentation de la Belgique en 1 image.